Antiquités brocante de la tour

Documentations histoire et archives du passé.

Les anciens trains de légende, la conquête de la vitesse, la recherche de la puissance, les locomotives légendaires, tender et les bonne à tout faire.
La traction vapeur en France de 1900 à 1950, le réseau du chemin de fer français, les locomotives à vapeur qui ont toujours fascine les grands et les petits.

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Les anciens trains de légende de 1900 à 1950


Les locomotives légendaires

La locomotive a vapeur de Richard Trevithick


Royaume-Uni, 1804, la première locomotive à vapeur, elle remorque 10 tonnes à 4 km/h, la locomotive de Trevithick de 1804 est le premier succès d'une locomotive à vapeur.

C'est au Royaume-Uni, au début du XIXe siècle, que commence l'histoire des chemins de fer où la première locomotive à vapeur est construite par Richard Trevithick en 1804.

La traction à vapeur est inaugurée le 12 août 1812, sur le Middleton Railways, dans le Yorkshire.
Il s'agit de locomotives pour rails à crémaillère, remorquant des wagonnets de charbon.
Les locomotives sont construites par Matthew Murray et John Blenkinsop.


Histoire

- Le 27 septembre 1825 est inauguré le chemin de fer de Stockton et Darlington, première ligne ouverte au transport de passagers.
- La locomotive est celle conçue par George Stephenson.

La locomotive De Trevithick au musée.

- En 1827, l'ingénieur français Marc Seguin met au point la chaudière tubulaire, qui permet de quasiment décupler la puissance des machines, et la même année est construite la première ligne de chemin de fer français de Saint-Étienne à Andrézieux.

La locomotive De Trevithick en image.

- En 1829, la première locomotive française est utilisée sur la deuxième ligne française de chemin de fer de Saint-Étienne à Lyon.
- Bien que la traction électrique soit à l'étude dès les années 1880, et utilisée dès les années 1900, c'est en fait la traction diesel qui cause la perte de la traction vapeur, là où l'électrification ne semble pas rentable ou pas souhaitable, stratégiquement.

La locomotive De Trevithick reconstruite.

- Le programme d'électrification intense de l'après-guerre, et la livraison de nouvelles locomotives diesel dans les années 1950, marquent le déclin de la vapeur, tout à la fin des années 1970, la turbine à gaz est aussi utilisée, mais avec moins de succès.

- Certains pays, particulièrement bien dotés en ressources naturelles de charbon ou de tourbe, continuent à utiliser la traction à vapeur de manière principale, jusqu'à la fin du XXe siècle, dont, notamment, la République démocratique allemande, l'Afrique du Sud, la Chine et l'Inde.

La locomotive De Trevithick.

- Les locomotives à vapeur conservent également un certain succès pour les lignes de haute montagne parce que la traction à vapeur est favorisée par la baisse de la pression atmosphérique due à l'altitude abaissant le point d'ébullition de l'eau, cela permet même des économies de combustible et de meilleures performances.


Technique de la locomotive à vapeur

- La locomotive se compose de 3 parties principales ou ensembles :

- Le véhicule roulant, qui se compose du châssis, des organes de suspension et des roues.
- Le foyer, qui chauffe la chaudière, et la chaudière, qui produit la vapeur nécessaire.
- Le mécanisme ou moteur à vapeur, c’est-à-dire l'ensemble des organes qui transforme le travail de la vapeur sous pression en force motrice sur les essieux.
- De plus, elle est souvent attelée à un tender destiné à porter l'approvisionnement en eau et charbon le combustible.

La locomotive de Trevithick.

- La locomotive prend appui sur les rails et l'on pense, longtemps, que seul le poids est source de l'adhérence permettant la progression du véhicule.

- Les essieux moteurs sont spécialement chargés et son accouple à l'aide de bielles, les roues voisines d'un même diamètre pour en faire autant de roues motrices.
- Le nombre de tours par seconde des roues motrices impose au mécanisme de distribution une vitesse de va-et-vient qui n'est limitée que par le diamètre de ces roues, il atteint couramment 2 mètres, ou plus, pour les machines rapides et c'est une des raisons qui font que les roues sont extérieures au châssis.


La locomotive de de Trevithick de 1804

- Cette locomotive est la première de l'histoire des chemins de fer, et présentait la particularité d'être conduite par un homme marchant au pas à ses cotés.
Elle répondait à un défi que lança Samuel Homfray, propriétaire des fonderies de Penydarens, ayant des produits lourds à transporter.

La locomotive De Trevithick, sur photo.

- La première locomotive réelle a été faite pour remorquer les wagons chargés de métal, sur une ligne de 9 milles reliant les forges de Penydarran à Abercynon sur le canal du Clamergamhir, cette machine roula pour la 1ère fois le 13 février 1804, et fit son premier voyage le 21 avril.

- C'était une chaudière de Trevithick à tube en retour, le cylindre, horizontal, inclus dans la chaudière, son piston actionnant par l'intermédiaire d'une bielle un lourd volant extérieur qui maintenait le mouvement lors des passages aux points morts.
Sur ce volant engrenait un pignon commandant les deux roues gauches, celles de droite étant libres.
Ces roues étaient sans boudin, pour rouler sur un tram-road, à rebord intérieur, dans un écrit du 14 février à son ami Giddy, Trevithick racontât cet événement :
- "Nous avons accompli notre voyage, nous avons traîné dix tonnes de fer, cinq wagons et 70 hommes montés sur ceux-ci pendant le trajet, c'est environ 9 milles que nous avons couvert en 4 h. 5 min, mais nous avons dû abattre quelques arbres et déplacer plusieurs rochers.
La machine a marché à environ 5 milles à l'heure on n'a pas ajouté de l'eau dans la chaudière durant le voyage, le charbon consommé a été de 2 cwt.
Pendant notre retour, à environ 4 miles du Port de Fer, un des boulons qui fixaient l'axe à la chaudière a cassé et a laissé échapper toute l'eau de la chaudière, ce qui a empêcher la machine de rentrer".

- Le compte-rendu paru dans le journal Cambriau du 24 février 1804 donnait cette clairvoyante conclusion,
«Il n'est pas douteux que le nombre de chevaux soit très réduit dans le royaume, et que l'engin qui est entre les mains de ses propriétaires pourra être utilisé dans mille circonstances que l'on n'a pas encore envisagées pour une machine».

- Ce trajet fût répété plusieurs fois, mais sous le poids de la machine, de nombreux rails furent brisés, un certain flou règne sur l'aspect de cette machine, mais d'après son fils elle aurait l'aspect du dessin ci-dessous, correspondant au dessin conservé au Science Muséum de Londres.

La locomotive De Trevithick, en desin.


Le 21 février 1804, le premier train de l'histoire est
tiré par un marteau-pilon

- L'Anglais Richard Trevithick transforme la machine à vapeur d'un marteau-pilon en locomotive pour tirer le premier train de l'histoire ferroviaire.


Richard Trevithick, Camborne 13 avril 1771 - Dartford 22 avril 1833.


- Ce matin du 21 février 1804, des centaines d'ouvriers des forges de Penydarren et des habitants des environs convergent vers la voie ferrée reliant le canal aux forges, constituée de plaques métalliques dans lesquelles les rails sont imprimés en creux, elle est habituellement empruntée par des wagonnets de minerais tirés par des chevaux.
Mais le bruit court qu'on va y tester la "machine du diable", actionnée par la vapeur, il ne faut pas rater cela.
L'inventeur est connu, il s'agit de Richard Trevithick, 33 ans, surnommé le "géant des Cornouailles" en raison de sa taille herculéenne, mais aussi de son génie de l'invention, l'idée de la locomotive commence avec un pari entre deux patrons de forge, Samuel Homfray, qui emploie Trevithick comme ingénieur, parie avec Richard Crawshay qu'il sera capable de faire tracter une charge de 10 tonnes par une machine à vapeur sur les 15 kilomètres de la voie de Penydarren.

- Chargé de la concevoir, le géant des Cornouailles démonte une machine à vapeur de la forge qui actionne un marteau-pilon, la dote d'un grand volant latéral et de roues., il a l'idée d'ajouter une haute cheminée pour accentuer le tirage, et donc la température, voilà la locomotive prête à rouler, mais encore faut-il qu'elle ne patine pas sur les rails métalliques, c'est la grande inquiétude.

Locomotive De Trevithick.

- Le 15 février, l'ingénieur écrit à un ami :
"Samedi dernier, nous avons allumé le feu dans le Tram Wagon et nous l'avons fait marcher sans les roues pour tester la machine, lundi, nous l'avons posé sur la voie ferrée. Il marche très bien, et a escaladé et descendu la colline avec une grande facilité et une grande maniabilité. Nous avons plein de vapeur et de puissance. Je pense l'essayer à nouveau demain."

- Le 21 février, c'est le grand jour, laissons à Trevithick l'honneur de relater l'épique voyage :
"Nous avons réalisé notre voyage avec l'engin nous avons transporté dix tonnes de fer, cinq wagons et 70 hommes à bord durant tout le voyage.
C'est plus de 15 kilomètres que nous avons parcourus en 4 heures et 5 minutes mais nous avons dû abattre quelques arbres et enlever quelques gros rochers du chemin."
Lorsque rien ne la gêne, la locomotive atteint la vitesse ébouriffante de 9 km/h, pour les 70 premiers voyageurs en train de l'histoire, l'expérience est à couper le souffle.

- Le convoi finit par atteindre le bout de la ligne sous les hourras des spectateurs, le pari est gagné, l e trajet du retour est moins glorieux, car plusieurs plaques de la voie cassent sous le poids des wagons, obligeant à plusieurs heures de réparation, le géant des Cornouailles a prouvé deux choses fondamentales : que la vapeur est capable de tirer de lourdes charges et que l'adhésion des roues sur les rails est suffisante pour opérer une traction.

- Au cours des jours suivants, Trevithick fait tirer des charges de plus en plus lourdes à sa locomotive, mais les rails se brisent, car le fer de l'époque ne peut pas supporter un tel effort.

- Finalement, la machine à vapeur est démontée et retrouve son train-train quotidien à la forge consistant à actionner des marteaux-pilons.

- Une deuxième locomotive à vapeur qu'il fabriquera l'année suivante n'effectuera que quelques tests, en 1808, l'ingénieur fait une ultime tentative avec une machine appelée "Catch Me Who Can" (M'attrape qui peut) qui circulera sur une voie ferrée circulaire à Euston Square (Londres).

- Il fait payer 5 shillings pour monter à bord, il espère ainsi attirer l'attention d'investisseurs pour perfectionner ses locomotives, mais aucun ne se présente !

- Du coup, Trevithick délaisse son joujou pour développer de nombreuses autres applications de la machine à vapeur dans le domaine du transport maritime.


Images de la locomotive a vapeur de Richard Trevithick



La locomotive De Trevithick au musée.


La locomotive De Trevithick reconstruite.


Locomotive De Trevithick.


La locomotive De Trevithick, en desin.


La-De-Trevithick-B-4.jpg


La locomotive De Trevithick en image.


La locomotive De Trevithick, surphoto.


La locomotive De Trevithick.


Richard Trevithick, Camborne 13 avril 1771 - Dartford 22 avril 1833.


La locomotive de Trevithick.


La locomotive de Trevithick.





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