Antiquités brocante de la tour

Documentations histoire et archives du passé.

Les anciens trains de légende, la conquête de la vitesse, la recherche de la puissance, les locomotives légendaires, tender et les bonne à tout faire.
La traction vapeur en France de 1900 à 1950, le réseau du chemin de fer français, les locomotives à vapeur qui ont toujours fascine les grands et les petits.

Page précédente

Documentations histoire et archives
 Accueil


Les anciens trains de légende de 1900 à 1950


A la recherche de la puissance

L’artillerie lourde sur voie ferrée


Faits, dans l’esprit des visionnaires philanthropes qui les ont créés, pour servir l’industrie et le commerce en transportant hommes et marchandises, les chemins de fer ont dû, très vite, partir faire la guerre lors de la guerre de Sécession américaine ou de la franco-prussienne de 1870.

Mais les deux autres guerres mondiales feront encore plus appel au chemin de fer, et notamment la 140 C sera de service.


L'Artillerie lourde en action.

- C‘est, parmi tant d’autres, un exemple du rôle stratégique des chemins de fer pendant la Première Guerre mondiale.
- L’artillerie est encore la reine des batailles et les canons à longue portée sont aussi efficaces pour démoraliser et terroriser les populations civiles que pour détruire à distance villes et noeuds ferroviaires.
- En fait, il semble que l’artillerie lourde détruise mieux le moral des populations que les usines et les gares assignées, car ces immenses obus lancés à des dizaines de kilomètres subissent, chemin faisant, les effets difficilement prévisibles des vents!


L’artillerie, reine des batailles, doit prendre le train

Toutefois, au début de la Première Guerre mondiale, l’état-major français pense que le canon de 75 mm, facilement mis en place par la cavalerie, aisément déplaçable, pourrait accomplir toutes les missions.
- Plus de 4000 pièces de ce type sont en usage, mais le général Joffre connaît les limites de ce canon léger et demande, dès octobre 1914, que l’on assemble des canons de marine sur des châssis de locomotives les pièces en question, des canons de 194, 240 et 274 mm, ne sont livrés qu’en 1915, mais ils trouvent rapidement leur usage.

25 juin 1918, train blindé accompagnant des wagons de munftions le long de la côte française.

- En effet, l’immobilisation du front et la guerre des tranchées ont complètement changé la nature de la guerre, et il faut, désormais, de grosses pièces d’artillerie capables de tirer très loin au-delà du front.


Des centaines de tonnes à déplacer

Si un petit canon de 194 mm peut tirer un obus de 50 kg à 18 km, du côté des plus grosses pièces, un canon de 400 mm, par exemple, peut envoyer un obus de 900 kg à 16 km ou de 432 kg à plus de 40 km.
- Mais si le canon de 194 mm pèse environ 60 t, le canon de 340 ou 370 mm pèse environ 200 t.

1918, pièce française de 280 en action dans la Somme.

- On comprend qu’une telle pièce ne peut circuler sur la route, surtout à l’époque où les véhicules sont encore rudimentaires et les routes rapidement changées en champs de boue.
- La voie ferrée reste, alors, la seule solution pour acheminer de telles pièces d’artillerie, il faut donc construire spécialement des voies en fonction des indications de l’état-major, ce qui demande plusieurs journées de travaux pour une construction intégrale ou une journée pour un simplement renforcement de la voie.
- Compte tenu du fait qu’il est impossible de construire, dans des dimensions aussi gigantesques, des canons dits TAZ, tout azimut, pouvant pivoter sur leur affût, il faut établir, sur le lieu de tir, une voie en courbe permettant, en faisant reculer ou avancer le canon, de régler la direction du tir.
- Les locomotives, qui doivent déplacer de telles pièces, souffrent, on s’en doute, elles roulent en temps de guerre, donc sont souvent mal entretenues, poussées au bout de leurs forces, ont du mauvais charbon.
- Mais aussi les voies sur lesquelles elles évoluent, posées provisoirement pour l’artillerie, sont inégales et mettent à mal leur suspension, leurs ressorts, leurs balanciers.
- Peu de locomotives ayant fait ce dur service en sont revenues...


L’origine de l’artillerie lourde sur voie ferrée

Ces très gros canons n’ont pas été inventés pour ta guerre terrestre ils existaient déjà bien auparavant, mais sur les navires de guerre.
- La marine, en effet, avait recours depuis les années 1870 ou 1880 à des gros catibres dont le poids, certainement, n’était pas un obstacte technique pour les navires importants pesant des centaines de tonnes et acceptant des charges très importantes.
- De redoutabtes cuirassés pouvaient transporter plusieurs de ces pièces, et un bombardement depuis la mer était très efficace jusque dans l'intérieur des terres.
- L’artitterie lourde sur voie ferrée n’est que la transposition terrestre de l ’artitterie de marine.
- Mais elle reste tributaire de la voie, des installations ferroviaires qu’un sabotage ou une petite bombe peuvent très rapidement neutratiser.
- La mer, elle, est indestructibte, du moins, jusqu’à présent... et permet toujours à un navire d’évoluer, et même de se trouver rapidement là oùl’ennemi l ’attend le moins, alors que l ’artitterie lourde sur voie ferrée doit compter sur l'état du réseau ferré, la capacité du génie à construire ou à reconstruire les lignes, et aussi sur l’aptitude des états-majors à planifier des mouvements de troupes et de matériet sans risque d’encombrement des lignes.
- Souvent l’artitterie a été victime de l’encombrement des lignes en temps de guerre.


Images de l ’artillerie lourde sur voie ferrée


25 juin 1918, train blindé le long de la côte française.

1918, pièce française de 280 en action dans la Somme.

L'Artillerie lourde en action.





- Page précédente -
- -

Copyright © antiqbrocdelatour.com.
Documentations histoire et archives du passé. Les anciens trains de légende.
Contact