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La marque Metallurgique, Belgique 1898 - 1927


La marque de voitures automobile Belge Metallurgique fut fondée en 1898 et construisit des véhicules à moteur jusqu'en 1927.


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Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Metallurgique ", Belgique 1898 - 1927.

A la fin du siècle dernier, la Société Anonyme La Métallurgique construisait du matériel roulant de chemins de fer et de tramways dans ses usines de Tubize, Nivelles et La Sambre.

Au cours de l'année 1898, la direction chargea la division de La Sambre d'étudier des véhicules automobiles, une voiturette et une voiture.

L'étude de la voiture ne fut pas poursuivie mais par contre on décida de construire la voiturette.
Comme l'usine de La Sambre manquait de l'outillage nécessaire il fut décidé, en 1899, de créer, à Marchienne-au-Pont, de nouveaux ateliers qui furent prêts à la fin de 1900.

C'est au Salon de Paris 1901 que Métallurgique présenta ses créations : elle exposa deux véhicules automobiles dessinés par l'ingénieur Edmond Heirman, l'une était une voiturette à moteur deux cylindres 4 CV monté à l'arrière et carrossée en vis-à-vis, son prix était de 3.700 Frs, tandis que l'autre comportait le moteur à l'avant, c'était un deux cylindres (76 x 80).
Peu après, la gamme fut complétée par une quatre cylindres de mêmes cotes.

En 1903, l'ingénieur allemand Ernst Leh-mann, un ancien de Daimler, vint prendre la direction technique et mit au point pour 1904 une toute nouvelle gamme de quatre modèles : des deux cylindres 7/8 HP et 10/12 HP ainsi que des quatre cylindres 14 et 20 HP.

En 1905, les moteurs à deux cylindres furent arrêtés et tout l'effort se porta sur les quatre cylindres dont la réputation grandit.

Quant à la France, la vieille firme Gillet-Forest qui construisait depuis la fin du siècle précédent des véhicules à moteur horizontal, prit la licence des Métallurgique en 1904 et en construisit pendant un certain temps.

En 1907, la firme prit le nom de « L'Auto-Métallurgique SA » pour se différencier de l'usine de matériel ferroviaire et Monsieur Germanès en devint l'administrateur-délégué.

Le célèbre radiateur en coupe-vent que la marque gardera jusqu'au bout semble être apparu sur les gros modèles du début de 1908 mais sera généralisé sur la gamme 1909.

En 1910, la marque s'engagea dans une rude épreuve en Russie afin d'y promouvoir ses ventes.

En 1912, la gamme comportait six modèles à moteur quatre cylindres monobloc.
Cette année-là, Métallurgique remporta des victoires au « Tour de France automobile » et au « Circuit du Maroc », deux épreuves relativement difficiles.
La firme était tellement sûre de la bonne qualité de ses voitures qu'elle accordait une garantie de deux ans sur ses châssis.

En 1913, le démarrage électrique était prévu en option et une nouvelle voiture de sport basée sur la 40 CV fut ajoutée, 1914 voyait une nouvelle version de la 26 CV à moteur monobloc cinq paliers.

Juste avant la déclaration de la guerre, Arthur Duray se classa troisième au « Grand Prix de Russie » au volant d'une Métallurgique. La marque était alors à son apogée.

Pendant la guerre, la production fut complètement arrêtée et les locaux réquisitionnés par les Allemands.
A la fin des hostilités, l'usine se retrouva dépourvue de la plupart de ses machines, emportées par l'occupant.
Malgré cela, Métallurgique fut une des premières marques belges à redémarrer après la guerre.

Dès 1919, l'usine put ressortir quelques châssis assez semblables à ceux d'avant-guerre grâce à un petit stock de pièces de rechange et, au cours de 1920, les cadences devinrent quasi normales.

A la fin de 1922, Monsieur Germanès reprit la direction de la firme et apporta avec lui un nouveau modèle deux litres, il s'agissait de la voiture que l'ingénieur Paul Bastien avait étudiée en 1921 pour la SOMEA, société dont Germanès était l'un des dirigeants avant de revenir à l'Auto-Métallurgique lors de la dissolution de la SOMEA.

Cette 2 litres fut adoptée comme modèle unique par Métallurgique à partir de 1923, c'était la plus performante des 2 litres belges.

Cette belle voiture ne pourra pas être construite en assez grand nombre pour être vendue avec profit; le marché britannique, excellent client avant la guerre, était devenu fort restreint et on y vendit que peu d'exemplaires.

Impéria racheta l'usine en 1927, démonta son outillage pour renforcer celui de Nessonvaux et revendit le bâtiment à Minerva.

C'était la fin de la marque et de la deux litres.




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